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Friday, August 14, 2020

Tarn-et-Garonne. Les prix du melon s’envolent - LaDepeche.fr

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l'essentiel La météo capricieuse du mois de juin n’a pas été favorable à la pousse du melon. Résultat : une offre réduite en juillet et des prix plus élevés que la normale. Une tendance qui devrait s’inverser pour la fin de la saison.

Sur les étals des marchés, cette année, le prix des melons a pris un petit coup de chaud : jusqu’à 3 euros la pièce pour certains. Conséquence directe du manque de rendement. La récolte avait pourtant commencé avec un peu d’avance dans le Quercy. "Les fruits ont été assez précoces cette année. Nous avons ramassé les premiers melons autour du 20 juin. Mais les récoltes sont en baisse depuis deux semaines environ", explique Bernard Borredon, président du syndicat interprofessionnel du melon du Quercy.

En cause : un mois de juin très pluvieux qui a rendu la fécondation des fleurs puis la pousse des fruits plus compliquées. "À la mi-juin, il y a eu quinze jours de mauvais temps avec des matinées froides, abonde Joël Boyer, patron de Boyer SA qui commercialise 25 000 tonnes de melons chaque année à Moissac. La récolte a été mauvaise. Il y a eu des pertes de fruits. C’est une baisse historique."

Pourtant, la cliente est présente. "Avec le beau temps, la demande est toujours aussi forte, mais les produits manquent parfois", constate le Moissagais, qui reste particulièrement attentif à la météo. Car un temps estival incitera de fait les consommateurs à se tourner vers le melon. "Le temps plus frais et humide n’est pas une bonne nouvelle", regrette-t-il.

Si les volumes sont un peu inférieurs par rapport à l’année dernière, "les prix pour les producteurs sont largement supérieurs et le chiffre d’affaires le sera aussi", apprécie tout de même Bernard Borredon.

Le goût au rendez-vous

Côté qualité, certaines zones de production ont pâti de trop de soleil et d’un manque d’eau. Résultat : des fruits avec moins de goût. Mais le melon IGP du Quercy semble tirer son épingle du jeu. "Nos melonnières n’ont pas été forcées par le soleil et n’ont donc pas souffert de la canicule, assure Bernard Borredon. Nos réserves d’eau ont permis d’arroser les fruits par un système de goutte-à-goutte. Ce qui donne un melon bien sucré." Pour Joël Boyer, un peu d’eau serait pourtant bien nécessaire "pour soutenir certaines melonnières en souffrance, car les réserves s’amenuisent".

Chaque année, près de 10 000 tonnes de melons IGP du Quercy sont récoltées. Pour l’heure, 70 % ont été ramassés, soit un peu moins qu’en 2019 à la même période. Mais Bernard Borredon reste confiant pour le mois à venir : "La saison va se terminer aux alentours de mi-septembre. Les volumes vont être supérieurs car les melonnières qui arrivent ont été davantage fécondées que les précédentes. Il y aura donc plus de melons dans le mois qui vient qu’en juillet." Une bonne nouvelle pour les amateurs qui devraient trouver des melons environ 1 euro moins cher dès fin août – début septembre.

Baisse au niveau national

Les trois grandes régions du melon que sont le sud-est, le sud-ouest et le centre-ouest ont connu une baisse de rendement simultanée cette saison. Au niveau national, les surfaces de production ont diminué de 10%, ce qui explique en partie le manque d’offre sur les étals. Une situation assez exceptionnelle que le secteur n’avait pas connue depuis près de 30 ans.




August 14, 2020 at 08:07PM
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